Les accidents mineurs au travail, vous connaissez sans doute : une perte d’équilibre sur un sol glissant, des vêtements qui restent accrochés à une planche cassée, une coupure avec de l’outillage défectueux... Ces « quasi-accidents » sont souvent négligés parce qu’ils n’ont pas de conséquences (graves). Et c’est précisément là que réside le danger.

Les quasi-accidents : pas si grave que ça ?

Ce sont généralement les accidents graves ou (malheureusement) mortels qui retiennent notre attention. Pourtant, chaque jour donne lieu à beaucoup plus de situations dangereuses au travail qu’on l’imagine.

Un exemple : votre collègue descend un escalier qui s’avère dangereusement glissant et il chute. Heureusement pour lui, il a de bons réflexes. Il parvient, juste à temps, à se rattraper à la rampe et retrouve son équilibre. Aucun problème, donc. Jusqu’à ce que... vous empruntiez, plus tard, ce même escalier et glissiez, à votre tour. Malheureusement, vous avez moins de chance. Vous perdez l’équilibre, vous tombez et vous vous cassez le poignet. Aïe.

Un stupide accident, certes, mais qui aurait sans doute pu être évité si votre collègue avait signalé l’escalier glissant afin de résoudre le problème.

L’insécurité « invisible »

Les accidents sans conséquence sont la partie immergée d’un gigantesque iceberg. Les situations dangereuses sont parfaitement visibles : en surface. Pourtant, les accidents quotidiens restent invisibles, sous la surface. Parce que personne ne les signale. Et parce que rien n’est donc mis en œuvre pour remédier aux situations dangereuses.

Vous êtes témoin d’une situation dangereuse ou d’un quasi-accident ? Ne vous contentez pas de fermer les yeux. Signalez-le à votre chef ou à d’autres collègues. Vous contribuerez ainsi à un environnement de travail plus sûr !

Des questions sur certaines situations au travail ? Demandez conseil à votre supérieur. Ou prenez contact avec votre conseiller en prévention.

Enjoy your (safe) Job!