Votre enfant s’apprête à exercer un travail étudiant ? Super ! Une telle expérience de premier emploi lui enseignera l’autonomie ainsi que la vraie valeur de l’argent. Il est donc naturel que vous l’encouragiez ! Mais qu’en est-il de vos allocations familiales ? Subirez-vous les conséquences financières du job étudiant de votre enfant ?

Droit inconditionnel aux allocations familiales (ou pas ?) 

Jusqu’à 18 ans, vous n’avez pas à vous inquiéter : vous bénéficiez d’un droit inconditionnel aux allocations familiales (ou « Groeipakket » en Flandre). À partir du mois suivant le 18e anniversaire, les choses changent et des règles spécifiques s’appliquent à chaque région :

Flandre

En Flandre, un étudiant peut travailler un maximum de 650 heures par année civile dans le cadre d’un contrat d’étudiant (moyennant des cotisations réduites à l’ONSS) en 2025.

Pour que le droit aux allocations familiales soit maintenu, votre enfant :

  • ne peut pas travailler plus de 80 heures par mois dans le cadre d’un contrat ordinaire (en dehors des heures de cours) ;

  • et travailler uniquement s’il est encore inscrit en qualité d’étudiant.

Si votre enfant dépasse ces limites, les allocations familiales peuvent être temporairement suspendues. Pendant les mois d’été de juillet, août et septembre, votre enfant peut travailler un nombre illimité d’heures, à condition qu’il soit réinscrit à l’année scolaire ou académique suivante.

Bruxelles et Wallonie

À Bruxelles et en Wallonie, la règle autorise toujours un maximum de 240 heures par trimestre (sauf au troisième trimestre – juillet, août, septembre – pour autant que votre enfant poursuive ses études). Si les 240 heures sont dépassées, les allocations familiales sont perdues pour ce trimestre. 

Que se passe-t-il après la fin des études ?

Votre enfant a obtenu son diplôme (ou il attend encore une deuxième session) ? Félicitations ! Après la fin de ses études, votre enfant est encore autorisé à travailler comme étudiant jobiste l’été suivant l’obtention du diplôme (jusqu’au 30 septembre) avec maintien des allocations familiales.

Vient ensuite la période d’attente (« période d’intégration professionnelle ») d’un an, pendant laquelle votre enfant peut encore bénéficier du droit aux allocations familiales s’il :

  • est inscrit comme demandeur d’emploi auprès du VDAB/Actiris/Forem, et

  • ne travaille pas plus de 80 heures par mois.

Si votre enfant travaille davantage ou commence un emploi à temps plein, le droit aux allocations familiales s’éteint.

Quid des impôts ?

Bonne nouvelle : les revenus que votre enfant engrange en tant qu’étudiant jobiste n’ont en principe pas d’impact sur vos impôts tant que votre enfant reste fiscalement à charge.

Cela signifie que les revenus de votre enfant doivent être inférieurs à certaines limites.

Pour l’année de revenus 2024 (année d’imposition 2025) la limite est fixée à :

  • 7 290 € de revenu net imposable (environ 13 300 € brut) si votre enfant n’est pas porteur d’un handicap.

  • 10 420 € de revenu net imposable si votre enfant est porteur d’un handicap reconnu.

Si cette limite est dépassée, votre enfant n’est plus fiscalement à charge et vous perdez une partie de votre avantage fiscal. L’étudiant proprement dit, lui, ne paie généralement pas d’impôts tant que le revenu annuel brut reste inférieur à environ 15 100 €.

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