Rire d’un collègue ou le ridiculiser, lui lancer des remarques acerbes, l’offenser, colporter des ragots outranciers… Les formes que peut prendre le harcèlement verbal sont nombreuses. Peut-être vous en êtes-vous déjà rendu (involontairement) coupable ? Et que faire pour améliorer la situation sur votre lieu de travail ?  

Comment reconnaître le harcèlement verbal ?

Où se situe la frontière entre taquinerie et harcèlement ? La limite est parfois ténue… Quelques indications générales pour reconnaître le harcèlement :

  • La taquinerie est occasionnelle, tandis que le harcèlement, lui, est systématique, récurrent.

  • S’il arrive de lancer des piques quand on taquine, le harceleur a, quant à lui, véritablement l’intention de blesser sa victime.

  • Dans le cas de la taquinerie, les deux parties sont dans une relation d’égal à égal. Ce qui n’est pas le cas dans le cadre du harcèlement. Des rapports de forces inégaux mettent la personne harcelée dans une situation où il lui est difficile de se défendre.

Quelle réaction adopter face au harcèlement verbal ?

  • Un de vos collègues (ou vous ?) est victime de harcèlement ? Ne restez pas spectateur. Le proverbe « qui ne dit mot, consent » prend, ici aussi, tout son sens. Agissez. Faites comprendre au harceleur que son comportement est intolérable. Ses « blagues » ne vous font pas (plus) rire du tout ? Soyez clair avec lui. Votre supérieur ne vous donne que du feed-back négatif, mais vous ne le percevez pas comme constructif ? Dites-le-lui.  
     

  • Le harcèlement persiste ? Attirez l’attention de votre supérieur, du médecin du travail ou du conseiller (externe) en prévention afin de résoudre la situation ensemble. Votre employeur est, en effet, dans l’obligation légale de mettre en œuvre des procédures pour résoudre les situations conflictuelles.

Attention au cyberharcèlement !

Une forme relativement nouvelle de harcèlement a fait son apparition avec l’avènement des technologies numériques. Pas étonnant que le cyberharcèlement (le harcèlement sur des plateformes en ligne ou sur les réseaux sociaux) soit de plus en plus au centre des préoccupations. Heureusement, d’ailleurs. Car quand le harcèlement professionnel s’immisce dans la sphère privée, la victime n’a plus aucun endroit où se sentir en sécurité. Et les impacts négatifs du harcèlement n’en sont que décuplés.

Enjoy your (safe) Job!